Observation et interactions

Le terrain de recherche qui a largement eu lieu sur l’Internet consiste d’observations d’interactions en ligne et d’analyse des médias, en plus des entretiens que j’ai mis en place. Ces entretiens ont été choisis pour présenter une variété de perspectives qui ont une base de connaissance en termes de culture populaire et de ce que cela consiste aujourd’hui. L’Internet peut être vu comme lieu digital où il existe des espaces publics avec des discours et débats qui prennent de plus en plus de place dans la vie de ceux impliqués comme les jeunes de façon générale et ceux qui s’impliquent dans ces espaces comme les célébrités et gens impliqués dans les médias. 

En large partie, les interactions en ligne ont eu lieu avec des étrangers ou des groupes identifiés de façon à présenter leurs intérêts sur l’Internet. Le discours qui prend place dans ces interactions est présenté de façon très publique comparativement aux années où l’Internet n’était pas le lieu primaire pour beaucoup des interactions entre personnes. En discutant de cela avec des gens qui n’ont pas de présence forte sur l’Internet dehors de Facebook, comme mes parents par exemple, il est difficile d’expliquer que même avant COVID-19, les interactions sociales de la tranche d’âge d’adolescents et jeunes adultes se passent majoritairement en ligne. Ces interactions ne se basent pas seulement sur les gens qu’ils connaissent en dehors de l’internet, mais une grande partie est l’interaction avec le contenu des célébrités et les groupes sociaux associés à ces célébrités et « influencers » qui se présentent sur les réseaux sociaux comme individu à suivre. Avec COVID-19 et des restrictions sur les interactions sociales en dehors de l’Internet, ces espaces où ces gens interagissent sont simplement devenus encore plus populaires et le discours autour de COVID-19 prend place dans ces espaces pour beaucoup de gens ce qui influence leurs perspectives.

En termes du contenu médiatique autour des célébrités et de COVID-19, je crois que les changements dans les médias démontrent les restrictions sociales en termes de distanciation et un changement de perspectives sur ces médias. Le contenu qui inclurait beaucoup de projets de films, télévision, musique est ralenti parce que la production de beaucoup de ces projets est aussi ralentie en raison de COVID-19. Ceci laisse beaucoup de place pour le contenu qui se crée baser sur les célébrités et leurs vies en pandémie. Ce contenu n’est pas seulement positif ou négatif, mais traite ces célébrités comme des politiciens en termes de leurs plateformes et responsabilités politiques perçues par le public.

Pour cet exercise de photo sur le sujet, j'ai pris une photo de la boîte de mon colocataire rempli d'objets reliés à une célébrité qu'il ne souhaite plus s'associer. Il achetait de la marchandise incluant des livres, des vêtements, et des dessins créés par d'autres fans, en voulant supporter le contenu provenant de cette personne. Il a décider de se débarrasser de tout quand que cette célébrité a fait des commentaires négatifs contre des mouvements comme Black Lives Matter et # MeToo et d'autres commentaires homophobiques et racistes. Cette célébrité avait démontré du support pour ces mouvements sociaux et communautés mais a lui même dit maintenant qu'il n'était pas sincère. Les images que j'ai ajouté par dessus sont pour renforcer le point qu'il y a une intersection entre l'activisme en ligne et le profit pour beaucoup de gens. Selon moi, c'est la commodification d'une esthétique d'activisme. L'activisme devient partie de la commercialisation et du "brand" que les célébrités construisent. Mon colocataire m'a demandé de ne pas dire le nom de la célébrité mais pour contexte, il est majoritairement présent sur YouTube et possède une large variété de marchandise offerte.

Il existe plusieurs limites à cette analyse ethnographique et à la recherche de terrain. Le nombre limité d’entretiens possibles peut exclure de possibles perspectives sur le sujet et l’exigence de cette recherche d’avoir des entretiens avec des individus qui sont impliqués et ont une présence sur l’Internet limitent des gens de certaines démographiques qui pourraient avoir de différentes opinions. En raison de la pandémie COVID-19, il n’y a pas eu d’entretien en personne et peu d’interactions ou d’observations en personne; ceci limite la sorte et quantité de ces interactions durant la recherche et peut influencer les résultats et perspectives. Une autre limite à cette analyse est le manque de recherche et littérature sur le sujet à ce jour et sur COVID-19 en général basé sur le temps limité que le sujet a existé de façon à impacter le public et comme sujet de recherche.